La scolopendre : un allié surprenant contre les insectes nuisibles

Issue de la même famille que les mille-pattes et les cloportes, la scolopendre est un fascinant arthropode qui cache bien des secrets.

Découvrez les cinq éléments clés à connaître sur cet étonnant et effrayant animal :

Un chasseur hors pair traquant ses proies la nuit #

La scolopendre est connue pour être une redoutable chasseuse nocturne d’insectes et autres parasites. Munie de ses nombreuses et longues pattes, elle peut se déplacer rapidement pour s’abriter ou dévorer d’autres insectes. En effet, grâce à son agilité et son profil discret, elle parvient à capturer et se nourrir de nombreux nuisibles tels que les moustiques, scarabées, fourmis, cafards, punaises de lit et lépismes argentés.

De multiples espèces aux tailles impressionnantes #

Appartenant au groupe des chilopodes, il existe plusieurs centaines d’espèces de scolopendres réparties dans le monde. Si en métropole elles mesurent généralement jusqu’à 10 cm, dans les pays tropicaux certaines scolopendres peuvent atteindre jusqu’à 40 cm de long, comme c’est le cas pour les géants trouvés principalement en Amérique du Sud. La diversité des espèces et leur rapidité de déplacement les rendent souvent impressionnants et peuvent parfois causer des craintes auprès de l’homme.

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Des lieux de vie variés en intérieur et extérieur

La scolopendre apprécie particulièrement les endroits plats, sombres, frais voire humides. Ainsi, on la retrouve souvent dans nos habitations : au-dessus d’une porte, dans la salle de bains ou même parmi les draps du lit. Mais elle peut également s’épanouir à l’extérieur, sous les pierres, les écorces d’arbres ou encore dans les tas de feuilles mortes et autres végétations en décomposition.

Une morsure potentiellement douloureuse #


Bien que naturellement timide et non carnivore, la scolopendre a tendance à attaquer dès qu’elle se sent menacée. Certaines espèces tropicales peuvent ainsi infliger une morsure douloureuse à l’homme, provoquant des gonflements et éventuellement quelques réactions allergiques. Sans être nécessairement dangereuse, il convient néanmoins de prendre des précautions pour éviter ces morsures (voir ci-dessous) et de bien nettoyer puis désinfecter la plaie en cas de contact avec le venin de l’animal.

Des précautions simples pour limiter les risques de morsure

Sans tomber dans la paranoïa, quelques règles basiques peuvent être suivies pour éviter d’être mordu par une scolopendre :

-Maintenir un certain niveau de propreté dans les espaces de vie : dépoussiérer régulièrement, passer l’aspirateur sur les sols et les angles, ne pas laisser traîner de miettes ou débris alimentaires.

-Veiller à bien nettoyer les feuilles mortes et autres végétations en décomposition autour du domicile.

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Ne pas confondre avec son cousin, le scutigère #

Même s’ils partagent une certaine ressemblance, il est important de ne pas confondre les scolopendres avec leurs cousins moins impressionnants, les scutigères. Dotées de 14 paires de longues pattes et de deux forcipules, les scutigères ne dépassent généralement pas les 3 cm de long. Moins robustes en apparence que les scolopendres, elles restent néanmoins d’excellentes chasseuses d’insectes nuisibles.

En somme, malgré leur aspect effrayant, les scolopendres peuvent être considérées comme des alliées précieuses pour limiter les insectes nuisibles présents dans nos habitats. Toutefois, il convient de garder une certaine vigilance en cas de rencontre avec ces étonnants chilopodes !

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