Parmi les principales sources d’émissions dans ces centres touristiques, on retrouve notamment la maintenance des pistes, et en particulier le damage. Plusieurs solutions sont actuellement à l’étude ou déjà implémentées pour limiter l’impact environnemental.
Le recours au HVO pour les dameuses des grandes stations #
Des domaines skiables tels que Tignes et Les Arcs, gérés par la Compagnie des Alpes, ont adopté le carburant HVO pour leurs engins de damage. Ce type de carburant est produit à partir d’huiles végétales usagées et permet de réduire significativement les émissions de CO2 par rapport aux carburants traditionnels. De plus, son utilisation contribue également à soutenir l’économie circulaire en valorisant des déchets qui seraient autrement incinérés ou enfouis.
Une alternative électrique pour entretenir les pistes de ski de fond
Certaines stations privilégient également le développement d’alternatives électriques pour la maintenance des pistes. Un exemple notable est celui des dameuses électriques, particulièrement adaptées pour l’entretien des pistes de ski de fond et le damage des zones résidentielles. En plus de leur faible empreinte environnementale, ces engins silencieux permettent de préserver la tranquillité des stations et d’éviter les nuisances sonores pour les riverains et les animaux sauvages.
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L’hydrogène comme piste de réflexion pour les transports en commun #
Outre la maintenance des pistes, les déplacements des touristes au sein des stations représentent également une source importante d’émissions. C’est pourquoi certaines stations, comme l’Alpe d’Huez, envisagent l’utilisation de l’hydrogène comme carburant pour leurs bus. Cette solution présente plusieurs avantages : elle est non polluante, silencieuse et compatible avec l’infrastructure existante pour le ravitaillement en gaz naturel. Toutefois, la production d’hydrogène à partir de sources renouvelables reste encore limitée et coûteuse, ce qui peut freiner son adoption généralisée dans un premier temps.
D’autres moyens de transport éco-responsables à l’étude
En parallèle, les stations cherchent également des solutions alternatives plus durables pour favoriser les déplacements à l’intérieur des sites touristiques. Parmi celles-ci, on trouve par exemple l’installation de téléphériques alimentés en énergie solaire, ou encore le développement de navettes électriques partagées pour faciliter les trajets entre les différents lieux d’hébergement et les remontées mécaniques.
Des actions concrètes pour sensibiliser les visiteurs #
Afin de s’impliquer davantage dans la lutte contre le réchauffement climatique et d’adopter une démarche responsable, certaines stations n’hésitent pas à mener des actions de sensibilisation auprès de leur clientèle. Des ateliers pédagogiques, des expositions et des conférences sont notamment organisés pour informer les vacanciers sur les enjeux environnementaux liés à la pratique des sports d’hiver, ainsi que sur les gestes éco-citoyens à adopter durant leur séjour.
Initiatives locales pour minimiser l’empreinte carbone
Enfin, plusieurs stations ont mis en place des initiatives visant à diminuer leur empreinte carbone en s’appuyant sur des ressources locales. Par exemple, certaines d’entre elles ont choisi de privilégier les circuits courts en collaborant avec des agriculteurs et des producteurs locaux pour approvisionner leurs restaurants et leurs hébergements. D’autres encore ont développé des programmes de reforestation afin de compenser les émissions générées par les infrastructures et les activités touristiques.
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Face aux défis climatiques, les stations de ski démontrent leur volonté de s’adapter et de mettre en œuvre des solutions innovantes pour préserver l’environnement. En encourageant une démarche éco-responsable et en impliquant aussi bien le secteur public que le secteur privé, ces centres touristiques contribuent ainsi à la transition écologique dans les territoires de montagne.